Mobilités

Un problème global qu’il faut traiter globalement !

Les problématiques ne manquent pas :

  • Routes, rail, bacs, voies cyclables, chemins de randonnée, fleuve
  • Transports collectifs, individuels, covoiturage
  • Politiques tarifaires : Attractives ou limitatives, cohérentes ou éclatées ?
  • Déplacements personnels, professionnels, transports des marchandises.
S’appuyant sur les travaux des Schémas de Cohérence Territoriale (SCOT) existants ou en cours dans le Médoc, avec l’appui des services du Département, et en associant le Conseil de Développement du Pays Médoc et plus largement la population :

Nous proposons l’élaboration d’un véritable Schéma Directeur des Déplacements Médocains qui prenne en compte l’ensemble des modes et des besoins de  mobilité.

Nous observons plusieurs paramètres à prendre en compte :

  • Les besoins liés à l’attractivité du médoc, à l’accueil des touristes Girondins, nationaux ou internationaux, à la politique de l’Habitat et des implantations commerciales et des services.
  • Les besoins liés au déficit d’emplois et d’équipements sur le territoire, qui doivent trouver une réponse dans un véritable projet de développement économique et social territorial partagé.
  • Le besoin d’une politique tarifaire concertée entre les différents opérateurs (Département, Région, SNCF, tram, Citram…).
  • Les besoins de circulation des marchandises dans la perspective d’un développement économique écoresponsable.

Sans préjuger de ce qui ressortira de la concertation dans l’élaboration de ce Schéma des déplacements, nous vous avançons quelques propositions.

LA DEPARTEMENTALE 1215 

Parce qu’elle est la colonne vertébrale des déplacements dans le Médoc et la couture entre « les » Médocs estuarien, forestier et océanique, nous proposons de :

  • Poursuivre sa modernisation par le traitement de tous les points noirs de risques (contournements sans coupure des hameaux de leur centre-ville, sécurisation des carrefours, etc.)
  • Promouvoir l’objectif à plus long terme de son doublement comme c’est le cas depuis longtemps vers Libourne, Langon ou Arcachon depuis Bordeaux. Ce doublement devra s’adosser à une politique de développement économique conséquente.
  • Mieux prendre en compte le traitement paysager de ses abords car cette voie constitue aussi le couloir d’entrée et donc la première image du Médoc !

LA ROUTE DES LACS

C’est l’autre entrée du Médoc.
À ce titre, la forte progression démographique prévue sur les communes du littoral Médocain impose d’anticiper en recalibrant et en adaptant cette voie aux nouveaux flux.

LES VOIES TRANSVERSALES

Les Médocain(e)s ne se déplacent pas que vers l’agglomération et il est tout aussi important de :

  • Préserver les voies transversales.
  • Réfléchir à l’organisation de déplacements collectifs entre l’océan et l’estuaire (quasi inexistants)
  • Créer des liaisons douces (voies cyclables, pistes de randonnées…) le long de l’estuaire et entre l’estuaire et l’océan, à raccorder aux pistes existantes.

LA VOIE FERREE - le Verdon / Bordeaux

Bien que de la compétence du Conseil Régional, elle doit être intégrée dans un plan d’ensemble.
Nous proposons d’engager une table ronde avec le Conseil Régional, la SNCF et RFF pour obtenir un calendrier de modernisation effective de cette voie qui permette enfin :

  • d’augmenter les cadences de desserte et la rapidité entre grands pôles aux heures de pointe,
  • d’avoir un raccordement rapide au tramway et aux transports collectifs de l’agglomération.

L’objectif est de créer les conditions pour que cette voie devienne :

  • Une véritable alternative au tout routier ;
  • Un outil au service d’un développement économique écoresponsable dans la circulation des marchandises.

À cette fin, elle doit être mieux prise en compte dans les projets de développement économique du Grand Port de Bordeaux.

L'ESTUAIRE :

Enfin, il convient d’avoir une véritable réflexion sur notre rapport à l’estuaire.

  • Il faudrait réfléchir à la multiplicité de ses fonctions comme moyen de transport de marchandises, comme porte d’entrée pour les touristes (paquebots), et comme trait d’union avec la rive droite
  • Il existe des projets de navette par naviplane pour relier Pauillac à Blaye, Pauillac à Bordeaux en limitant le temps du parcours, et nous proposons que le Conseil Départemental soit partie prenante de tous ces projets.

UN PONT ?

Un pont sur l’estuaire permettrait certainement de diminuer notre dépendance envers la Métropole, de favoriser les échanges avec la rive droite et la Charente.
Mais cette question ne peut pas être abordée en dehors des choix de développement sur chaque rive car il convient de répondre d’abord à la question : « un pont, pour quoi faire ? »
S’il s’agit d’un pont reliant deux territoires locaux ou deux départements, un pont entre deux déserts n’a aucun intérêt…
S’il s’agit d’un pont pour la circulation internationale, il risque de n’être qu’un « tube » pour la circulation des marchandises entre les Pays du Nord et de l’Est et l’Espagne sans retombées significatives sur nos territoires.
Nous n’avons pas d’opposition de principe à ce projet, mais nous ne sommes pas favorables à mettre la charrue avant les bœufs !

 


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