Logement et Urbanisme

De la «soulacaise» en briquettes à la maison bourgeoise du «châtelain» en pierre de taille, en passant par la maison basse typique des ouvriers vignerons ; de la ferme forestière isolée aux bourgs et hameaux nichés entre vignes et zones humides de l’estuaire ; le Médoc possède une grande diversité de type d’architecture et d’urbanisation.

Cette diversité est une richesse à préserver pour notre histoire mais aussi parce qu’un peuple sans passé est un peuple sans avenir.

LOGEMENTS
La distribution des «aides à la pierre» sera désormais de la compétence
du Conseil Départemental.

C’est-à-dire que dans la définition et la mise en œuvre des politiques locales d’urbanisme d’aménagement et de l’habitat, l’importance du Département va être renforcée.
En matière de logements, le PDH (Plan Départemental de l’Habitat) a mis en lumière l’inadaptation de l’offre Médocaine à la demande actuelle et à venir. Il faut corriger le tir avant que le retard soit trop grand.

Quels objectifs proposons-nous ? :

  • De lutter contre les logements indignes et pour l’amélioration de l’habitat.
  • De soutenir le plan de lutte contre la précarité énergétique.
  • De rattraper notre retard en offre locative accessible et de qualité pour permettre aux jeunes, et notamment aux jeunes couples, d’acquérir leur indépendance et de se loger rapidement.
  • De diversifier les types de logements pour une plus grande mixité sociale et intergénérationnelle, et dans la perspective d’un développement économique qui élève le niveau de vie des habitants.
  • De favoriser l’habitat partagé, la colocation solidaire, les projets qui impliquent les habitants dans la conception et la gestion de leur lieu de vie.

Par quels moyens ? :

  • Définir et mettre en place, en associant à son élaboration les élus locaux, les professionnels, les associations et syndicats concernés, un PLH (Plan Local de l’Habitat) Médocain qui s’intègre dans le PDH (Plan Départemental de l’Habitat) et en précise les prescriptions locales.
  • Accélérer la mise en œuvre des OPAH (Opérations Programmées d’Amélioration de l’Habitat) en communicant davantage auprès des propriétaires sur les aides incitatives auxquelles ils ont droit.
  • Lier ces OPAH (Opérations Programmées d’Amélioration de l’Habitat) aux projets de rénovation et de reconquête des centres bourg.
  • Développer la mixité sociale par la mixité des porteurs de projets (collectivités et/ou opérateurs privés).
  • Pour faciliter ce travail d’élaboration, de mise en cohérence et d’exécution des différentes opérations, un service mutualisé de l’Habitat pourrait être mis en place entre collectivités à l’échelle du Canton, voire du Médoc.

URBANISME
La politique de l’habitat doit s’intégrer dans une vision d’ensemble de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme :

Quels objectifs proposons-nous ? :

  • Avoir une réflexion globale sur l’urbanisme et le cadre de vie que nous voulons, qui prenne en compte les histoires et les divers modes de vie locaux.
  • Réhabiliter les centres bourgs pour éviter l’étalement urbain et redynamiser les commerces et l’artisanat de proximité.
  • Aménager et organiser l’espace public urbain et ses dessertes pour qu’ils deviennent des espaces de rencontre, de convivialité et de lien entre toutes les composantes de la société.
  • Organiser, à l’échelle des bassins de vie, le renforcement des liens entre les différentes communes du territoire, pour que les principaux centres urbains (Soulac, St Vivien, Lesparre, Pauillac) soient de vrais pôles, rayonnant sur l’ensemble du territoire.

Par quels moyens ? :

Sur notre canton un SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) existe sur la CDC Pointe Médoc et un autre est en cours sur les CDC Cœur Médoc et Centre Médoc (avec la Médullienne). Ils doivent être le socle de la réflexion car les PLU (Plan Locaux d’Urbanisme) devront être conformes à leurs prescriptions

  • Le premier des moyens pour ne pas se tromper dans les solutions à apporter, est la participation de tous à ce débat, car nous serons tous concernés par l’aménagement de notre cadre de vie.

Si la loi impose certaines formes de consultation citoyenne dans la réalisation des PLU (Plan Local d’Urbanisme), c’est très largement insuffisant et il faut aller au-delà de ce minimum.
Pour notre part, nous avançons quelques idées :

  • Diversifier les offres de logements et les types d’occupation des espaces urbanisés pour que toutes les fonctions y trouvent leur place : les logements,  mais aussi les commerces et l’artisanat, les services publics et privés, les espaces d’animation culturelle, récréative, de détente, les espaces verts…
  • Parmi ces espaces publics, les aires de circulation ont souvent besoin d’un traitement particulier pour un partage apaisé entre les différents utilisateurs (piétons, deux roues, automobilistes) sans oublier l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite imposée par la réglementation.
  • La mise en place de PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunaux) ne fait pas l’unanimité parmi les élus qui veulent légitimement conserver un droit de regard sur l’aménagement de leur ville. Pour autant, les documents d’urbanisme locaux ne peuvent pas être définis non plus en vase clos, sans concertation avec les villes ou territoires voisins, sous peine de mise en concurrence inutile et d’incohérence dans les choix de développement.

 


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